Multiplication
La vigne se multiplie essentiellement par voie végétative (marcottage, bouturage ou greffage-bouturage) car ces méthodes permettent de conserver intégralement les caractères de la plante mère. La multiplication par voie sexuée (semis) introduit en revanche presque toujours des caractères nouveaux.
L'obtention de nouvelles variétés par croisement (hybridation) est une technique déjà ancienne, mais toujours actuelle. Les descendants sont des métis si le croisement a lieu à l'intérieur d'une espèce (Riesling x Sylvaner) et des hybrides lorsque deux espèces différentes sont en cause (Chasselas x Labrusca).
Hybrides et métis sont désignés par les noms des parents séparés par une croix (Riparia x Rupestris). Le nom de la plante mère précède celui de la plante père. L'obtenteur ajoute en général un numéro d'ordre et son nom (3309 Couderc). Les appellations de fantaisie sont usuelles pour les nouveaux cépages de cuve ou de table (Cardinal, Plantet, Léon Millot, etc.).
Dès le début du XIXE siècle, on a cherché à créer de nouveaux cépages de table et des variétés de cuve à jus coloré. La grande époque de l'hybridation coïncide cependant avec les catastrophes viticoles de la seconde moitié du XIXE siècle, car l'apparition successive de l'oidium, du phylloxéra et du mildiou incitait viticulteurs et chercheurs à obtenir et à essayer des variétés nouvelles en grand nombre. Le but pas encore atteint aujourd'hui était de regrouper sur une même plante les qualités de la vigne européenne et celles des vignes américaines, tout en laissant de côté leurs défauts:
Parmi les millions de pépins semés et les milliers de nouveaux hybrides étudiés, aucun n'a répondu à tous les espoirs placés en lui. En effet, il semble que les facteurs de résistance soient liés, chez les vignes américaines, à ceux qui transmettent un goût désagréable. Ce travail gigantesque a pourtant été précieux. Il en reste la quasi totalité des porte-greffes cultivés actuellement et de nombreux cépages de cuve, de table ou à jus. En ce qui concerne les cépages, les premières obtentions ont été souvent modifiées par des croisements successifs destinés à améliorer la qualité des fruits. Cette augmentation de la proportion de sang européen a fortement diminué la résistance des hybrides; la plupart exigent des traitements anticryptogamiques et ne peuvent plus être cultivés sur leurs propres racines. Ils perdent ainsi une bonne partie de leur attrait.
Si les hybrides sont moins recherchés aujourd'hui, l'intérêt pour les métis ne se dément pas. La viticulture doit à ces croisements quelques réussites éclatantes, parmi lesquelles le Riesling x Sylvaner. De nombreuses stations de recherche et des viticulteurs de tous pays consacrent beaucoup d'efforts à l'obtention de nouveaux cépages, principalement dans le domaine du raisin de table. On recherche en général des variétés à grosses baies, très précoces ou très tardives, si possible sans pépins. Il existe aussi des nouveautés parmi les cépages de cuve, mais leur introduction dans le vignoble est plus lente et plus difficile que celle des raisins de table, les vins obtenus devant satisfaire une clientèle exigeante. On recherche aussi par croisement des cépages résistant aux froids hivernaux. Rappelons enfin qu'un nouveau cépage ne doit être commercialisé que s'il apporte une amélioration évidente à l'assortiment traditionnel. La technique de l'hybridation exige beaucoup de soin, de minutie et de patience.
Bouturage, marcottage
Ce sont les procédés classiques de multiplication de la vigne. On conserve les qualités mais aussi les défauts de la plante mère.
Bouturage
On utilise en général des boutures à quatre yeux dont les deux yeux inférieurs sont éborgnés.
Il faut néanmoins que la partie éborgnée de la bouture ait 20 à 25 Cm, davantage pour les terrains très en pente ou les climats arides.
Marcottage
Le marcottage consiste à coucher un sarment d'un cep sans sevrer immédiatement.
Ce procédé était autrefois très utilisé. il s'utilise encore , notamment pour certains hybrides ou pour des porte-greffes à enracinement difficile. Le sevrage se pratique à partir de la deuxième année, lorsque le nouveau cep est parfaitement enraciné.
Quelles vignes planter en Belgique ?
La réponse est simple et pleine de bon sens.
Surtout pas celles ramenées d'un séjour de vacance et pourtant, elles étaient belles et le vin était si bon.
Pas non plus celles qui vous rappel votre pays d'origine l'Italie, l'Espagne, l'Algérie que sais-je encore, s'il en était ainsi vous iriez inévitablement au devant d'un échec.
Pourquoi?
Pour la bonne raison qu'elles ont été sélectionnées pour cette belle région ou ce beau pays au soleil si généreux.
Ne vaut-il pas mieux planter des vignes qui ont fait leurs preuves sous un climat se rapprochant du notre.
Quelles sont ces régions? Uniquement l'Allemagne, le Luxembourg et l'Alsace et encore, la plus part des vignes plantées sous ces différents climats ou régions le sont sous des micros climat (exemple versant au bord de rivière exposé plein sud la Moselle au Luxembourg le Rhin en Allemagne ou encore au moyen âge la Meuse de Visé à Bouvigne).
Les principaux cépages de cuve à planter en plein air en Belgique sont:
En blanc:
a-Viniferas Sieger, Müller-Thurgau ou Rivaner, Chasselas, Pinot Gris ou Tokay d'Alsace, Madeleine Royale, (pour mémoire, Gewurztraminer et Riesling trop tardif mature mal chez nous donc à éviter).
b-Hybrides Seibel 9110, Seyval.
(de nouveaux plants sont aux stades "essai" et arriveront prochainement sur le marché)
Pour plus d'information, sur ces nouveaux plants consulter à se sujet le site http://www.vignes.be
En rouge:
a- Viniféras Plant de juillet champenois, Pinot Saint-Laurent, Noir de Paris......
b- Hybride Léon Millot, Maréchal foch, Triomphe d'Alsace, Seibel 13053.....
(de nouveaux plants sont aux stades "essai" et arriveront prochainement sur le marché) voir: http://www.multimania.com/cepvdqa
(pour mémoire, Baco noir trop tardif mature mal chez nous donc à éviter).
Remarques: tous les Viniferas sont à des degrés divers sensibles à l'oïdium, au mildiou, à la pourriture grise, à la coulure climatique (due au temps frais ou à l'humidité) il faudra donc impérativement pulvériser régulièrement, comme vous le faites pour vos tomates ou vos pommes de terres.
Si l'on dispose de peu de temps, la vigne hybride reste le choix idéal, car elle ne réclame guère de pulvérisations. Certaines variétés donnent un vin blanc non foxé de très bonne qualité. Les rouges produisent d'excellents vins rosés non foxés quand ils sont vinifiés en blanc. Seule leur vinification en rouge reste délicate. Elle divise les praticiens car certains clones exhalent le foxé plus que d'autres; mais le savoir-faire mène à la réussite !
CHOIX DU TERRAIN
Sensible au froid et surtout à l'humidité, la vigne affectionne les terrains bien drainés, protégés des vents du Nord et de l'Est . Le vignoble idéal est en pente, exposé au Sud ou mieux encore au sud-est, car l'humidité étant vecteur de maladies, l'assèchement MATINAL du feuillage est très important. Sol et sous-sol caractérisent le vin; les sols argileux donnent des vins colorés, alcooliques et tanniques, -les sols calcaires donnent des vins alcooliques, avec moins de corps mais plus bouquetés, les sols siliceux donnent des vins légers, peu alcooliques. Remarque: si la proximité de haies ou d'arbres n'est pas recommandable, la vigne s'en accommode moyennant quelques soins particuliers (coupe régulière, enlèvement régulier des racines envahissantes, engraissement compensatoire).
ORIENTATION DES LIGNES
Il est surtout importante dans la conduite palissée. L'orientation nord / sud est celle qui donne le plus de soleil, mais l'orientation nord-est / sud-ouest convient mieux en Belgique. Cela s'explique par l'activité de la photosynthèse qui est minimale à faible température. Aussi la réception médiocre de la lumière aux premières et dernières heures de la journée revêt peu d'intérêt. Par contre à midi, il importe que la réception soit maximale; ce qui n'est pas le cas avec l'orientation nord / sud dont seul le sommet du palissage reçoit l'ensoleillement.
Quelques considérations personnelles
Notre climat se prête difficilement à la culture de la vigne, choisissez donc l'emplacement le plus favorable de votre jardin (micro-climat)
Procurez-vous des plants dit de première époque
a- hâtive: de mi-septembre à fin septembre
b- moyenne: de début octobre à mi-octobre
c- tardive: 2éme quinzaine d'octobre (et je fait des réserves pour cette catégorie)
Tout autres plants mûrissant plus tardivement sont à exclure.
Planté "haut" c-a-d le premier fils à 80 cm voir 1 mètre du sol nous y reviendrons plus tard (plus vous êtes près du sol plus les gelées blanches sont fortes).
Si vous n'êtes pas rebuté par les nombreuses pulvérisations que nécessitent les Viniferas afin de les tenir dans un état sanitaire satisfaisant, ceux-ci (les Viniferas) donneraient un vin meilleur que les hybrides (goût foxé)?
Mais il ne faut pas de gelées tardives car les Viniferas ne repoussent pas ou peu à fruits après avoir été gelés.
Voici six ans que nous subissons ce type de gelée.
A vous de choisir en toute connaissance car vous vous engagez pour des dizaines d'année ?
Installation de soutien
La vigne est une liane, on l'oublie parfois! il faut donc la soutenir et la guider.
Oublié tous ce que vous avez vu ou entendu lors de vos séjours en France, en Italie ou dans d'autres pays qui on fait de la culture de la vigne leur cheval de bataille.
Je pense à la culture en gobelet, ou encore sur des petits troncs de 40 voir 30 cm de hauteur,
culture sur échalas aucune des ces méthodes ne convient à notre région.
Voici la bonne méthode:
Un piquet tout les 4 à 5 mètres hauteur souhaitée hors sol, 2 mètres.
4 fils galvanisés le premier à une hauteur de 80 cm voir 1 m
Les 3 suivants, à 30 cm.
Opération culturale
Généralités
Faut-il un sol nu (comme dans beaucoup de région française) ou enherbé comme on semble s'orienter dans certaine circonstance?
A elle seul, cette question mérite un débat, Le sol nu demande beaucoup de travail d'entretien, il est conseillé en sol pauvre et sec.
L'engazonnement permanent demande moins de travail (tondeuse) il est conseillé en sol humide et riche.
Après la tonde, l'herbe est laissée sur le sol (c'est la technique du mulching).
On compte 6 à 8 coupes par année.
Le sol est désherbé au pied du cep (facilité pour tondre).
L'engazonnement ralenti les risques d'érosion (terrain en pente et orage violent). A vous de choisir.
Les différentes tailles
La taille de formation a pour but de former notre pied de vigne comme nous le souhaitons.
Deux écoles, le cordon de Royat ou le Guyot simple voir double.
Comme déjà dit précédemment, le débat est ouvert et les deux tailles sont valables.
Le cordon GUYOT
La taille est simple et convient bien pour la vigne peut vigoureuse. Est moins ordonnée que la Royat.
Pour une taille simple, laissez environ 6 yeux sur le courson. Rabatte à 2 yeux l'année suivante.
Celui du bas donne le nouveau courson celui du haut le long bois.
Le cordon ROYAT
La taille convient bien pour la vigne moyennement ou très vigoureuse. Fin mars début avril, tailler à 2 yeux Attacher au fils au fur et à mesure.
Les tailles en vert
L'ébourgeonnement
Ce travail poursuit des buts divers:
- régler la production;
- former et maintenir la charpente du cep;
- supprimer les gourmands et les pousses inutiles
L'ébourgeonnement est donc le complément de la taille.
L'ébourgeonnement a une importance toute particulière car les jeunes pousses inutiles se développent aux dépens des réserves du cep.
Les pousses faibles ou males formées sont également éliminées, afin que la maturation de leurs grappes ne se fasse pas aux dépens de celles des rameaux mieux développés.
Suppression des entre cœurs (rebiolage)
Le but est d'obtenir une grande surface foliaire bien ensoleillée, ainsi que des grappes suffisamment aérées.
Le palissage des rameaux
Est indispensable pour éviter la retombée des rameaux et la rupture de ceux-ci par le vent et le poids des grappes
Ce palissage se fait sur les fils tendus à cet effet (sans étrangler le rameau).
Le rognage
Le rognage évite la formation d'un toit par retombée des rameaux les plus longs.
On coupe au-dessus du dernier fil de palissage.
L'effeuillage
L'effeuillage consiste à supprimer les feuilles au niveau des grappes pendant la période de maturation en vue de rechercher les effets suivant, augmenter la température, l'ensoleillement et aération pendant la période de maturation.
Mais aussi améliorer la coloration et réduire la pourriture grise par une meilleure aération, et au besoin, favoriser l'accès aux grappes lors des traitements tardifs contre la pourriture grise.
L'effeuillage se pratique à partir de la véraison pour rechercher une amélioration du micro-climat.
La protection contre les guêpes et les oiseaux
Les dégâts des oiseaux varient d'une année à l'autre.
Par temps humide et froid ou lorsque les vendanges sont tardives, les oiseaux migrateurs, en particulier les étourneaux font de gros dégâts.
Les merles et les moineaux sont une plaie pour nos vignes, ils causent non seulement des dégâts directs en mangeant le raisin, mais les déprécies par d'innombrables coupe bec;
Ces blessures attirent les guêpes qui contaminent les grains gare alors à la piqûre acétique.
A ces divers dommages s'ajoutent ceux de la pourriture.
La protection des vignobles contre les oiseaux est indispensable, les filets de nylon offrent une protection totale pour autant qu'ils recouvrent complètement la vigne et assurent une bonne fermeture des bords.
Pour les guêpes, mettre des pièges à intervalle régulier.
Les vendanges
La cueillette doit se faire par temps sec (pour ne pas mettre de l'eau dans son vin) car bien entendu contrairement au vin de fruits, le vin de raisin est pur jus.
Mais quand récolter?
Plusieurs raisons peuvent vous y conduire:
- s'il se met à geler, vous devrez sans doute récolter en catastrophe;
- si la pourriture grise gagne rapidement votre raisin;
- si possible récolté du raisin bien mûr votre vin (rouge ou blanc n'en sera que meilleur).
Comment déterminer le bon moment de la récolte
Pour déterminer le bon moment de la vendange, on peut, sur la fin de la maturation contrôler tout les trois jours la densité du jus, soit au réfractomètre ou plus simplement au mustimètre.
L'état de maturité peut être également fourni par certains caractères extérieurs, comme:
l'aspect de la grappe
la facilité des grappes à s'égrener
la couleur et le goût des raisins
La pleine maturité est atteinte lorsque le poids des baies et l'accumulation des sucres cessent d'augmenter.
La surmaturation se caractérise par une diminution du poids des grappes et une concentration simultanée des sucres.
Le raisin cueillit, il faut le préparer pour le presser.
Pour les rouges hybride, enlever totalement les rafles, ne pas oublier de trier les grains en éliminant les pourris et ceux qui ne sont pas mûrs.
Pour les viniferas rouges ou blancs l'égrappage se fera partiellement ou totalement ou pas du tout, c'est l'expérience et la variété du cépage qui sera déterminant (la première fois, enlevé la moitié des rafles).
La vinification
Elle ne doit pas causer de problème pour nous, fabricant de vins de fruits car il est plus facile de faire du vin de raisin que de faire du vin de fruit.
Sauf exception, le raisin est le seul fruit qui se suffit à lui même.
En effet, sa teneur en sucre est idéale, son acidité est bonne et comme il n'y a pas dilution avec de l'eau, les autres éléments sont en suffisance (je pense à la pectolase, au sel nutritif, au tannin au levure etc..
Le pied de cuve sera donc facultatif? d'ailleurs dans certaines régions de France il n'est pas encore entré dans les habitudes de faire un pied de cuve.
Cependant , je le recommande grandement.
Après lecture de cette article, je vous conseil pour plus de détail de consulter le magnifique site de Marc De Brouver
Pour combattre l'oïdium ou le mildiou et ainsi renforcer la résistance des vignes, pulvérisez un jus de macération de feuilles de vignes de variété américaines ou d'hybrides
(exemple Triomphe d'Alsace).
Voici la recette:
Dans un récipient non métallique, plonger 1 kg de feuilles hachées grossièrement dans 10 litres d'eau.
Laissez macérer à l'abri de la lumière pendant deux jours si la température est élevée, quatre à cinq jours par temps frais.
En aucun ça l'eau ne doit devenir fétide.
Remuez une ou deux fois par jour, en plongeant le chapeau.
Filtrez, puis arrêtez le phénomène de fermentation en introduisant une faible dose de SO2 (20 à 40 cc de solution de métabisulfite à 5% pour 10 litres d'eau).
Pulvérisez en n'oubliant pas d'ajouter un mouillant, genre détergeant vaisselle ou savon vert, dans la proportion de 2 cc pour 10 litres.
Vue partielle du vignoble de l'auteur
Par Marc De Brouwer
« les dessous de l’étiquette octobre 2001 n° 111 »
Ces variétés sont doublement nouvelles, on pourrait presque dire révolutionnaires car elles ouvrent de nouvelles perspectives à la viticulture, particulièrement si on poursuit un objectif de culture biologique.
Contrairement aux anciennes variétés résistantes sélectionnées début du siècle précèdent les hybrides des producteurs directs ( en abrégés HPD ), ces nouveaux cépages sont considérés comme des vinifera et peuvent entrer dans l’encépagement des vins d’appellation.
Ce sont donc des vinifera résistants aptes à produire des vins de qualité. Oublié le goût foxé qui dévaluait les anciens HPD.
Ce sont les vigne de la viticulture de demain, une viticulture respectant l’environnement, limitant les traitements phytosanitaires à 0 jusque 3 maximum.
Certains ont déjà compris l’intérêt de ces cépages, on annonce 10 hectares prés de Namur chez Philippe Graffé, la plantation sur les jardins suspendus de la ville de Thuin par le propriétaires des distillerie de Biercée, et ce n’est certainement qu’un début car de nouveaux cépages sont annoncés et doivent encore être expérimentés.
Phoenix
Origine : variété récente d’origine allemande (G. Alleweldt à l’Institut de Viticulture de Geiweilerhof), obtenue par croisement de Bacchus et de Villard blanc, cultivée depuis 1993.
Maturité moyennement précoce (fin septembre-debut octobre)
Densité moyenne / degrés alcoolique : 1070 / 9.3°
Acidité : 7
Aspect : les grappes sont assez grande, large aux baies grosses à peine allongées et relativement serrées.
Les grains vert-jaunes ont un léger goût de muscat.
Maladies et dommages : Très recommandée pour sa remarquable résistance aux maladies, seul le botrytis peut parfois l’affecter.
Son feuillage reste bien vert et décoratif touts la saison de croissance de la vigne.
Vin : riche, frais, fruité, légèrement muscaté
Sirius
Origine : variété récente d’origine allemande (G.Alleweldt à l’Institut de Viticulture de Geilweilerhof), obtenue par croisement de Bacchus et de Villard blanc, cultivée depuis 1985
Maturité : début octobre .
Aspect : les grappes sont grandes, épaulées aux baies grosses , rondes. Les grains vert-jaunes sont sucrés et savoureux.
Densité : moyenne / degré alcoolique : 1068 / 9°
Maladies et dommages : Très grande résistance au mildiou, bonne résistance à l’oïdium et au botrytis
Vin : riche, fruité, type Riesling.
Solaris
Nouvelle variété, résultat du croisement Merzling3Gm 6493, particulièrement précoce et de forte vigueur. Solaris se distingue surtout par sa bonne résistance à l’oïdium et au mildiou, alors qu’elle est un peu plus sensible à la pourriture. Les grappes et les baies ont une taille moyenne.
Bianca
Origine : variété d’origine hongroise obtenue par Jozej Csizmazia à partir de SV 12375 Eger.2 pour la résistance aux maladies et de Bouvier, vielle variété autrichienne.
Maturité : première époque hâtive, fin septembre –début octobre.
Taille : vigne vigoureuse
Aspect : grains ronds, vert-jaune : grappe allongée, vrilles et entre-cœurs peu développés.
Maladies et dommages : vignes très résistante aux maladies cryptogamiques. Par son débourrement tardif, elle résiste bien au gels de printemps.
Vin : de bonne qualité, d’un beau fruité rappelant le Sauvignon.
Regent
Origine : variété obtenue fin des années 80 par G. Alleweldt à l’Institut de Viticulture de Geilweilerhof 5Allemagne)
Maturité : première époque hâtive
Densité : moyenne / degré alcoolique : 1080 / 10°
Acidité : 8
Aspect : grappes moyennes aux baies moyennes, grains bleu serrés, jus rougeâtre, feuilles peu découpées
Maladies et dommages : excellente résistance aux maladies. Débourrement moyennement précoce, peut donc craindre les gelées tardives.
Vin : bon vin rosé (de couleur rouge, car ce cépage est teinturier) après cuvage d’une nuit et éraflage total de la grappe.
Vin rouge profond et riche, tannique, à élever en fût et à laisser murir d’autant plus longtemps que le cuvage a été long.
A l’automne 1999, le vin rouge de nouveau cépage présentant le plus haut potentiel de qualité.
Zalagyöngye
Origine : variété d’origine hongroise obtenue en 1957 par Jozef Csizmazia à partir de SV 12375 E.2 pour la résistance aux maladies et de Perle de Csaba pour la précocité
Maturité : précoce mûr en septembre
Taille : vigne de vigueur moyenne
Maladies et dommages : vigne résistante au gel et aux maladies cryptogamiques
Aspect : raisin blanc de table au goût très sucré
Vin de bonne qualité, neutre.
Rondo
Origine : variété obtenue fin des année 80 par H. Becker à l’Institut de Viticulture de Geisenheim (Allemagne) à partir de apetavi Servenyi (précoce de Malingre X vitis amurensis) et de Saint Laurent. Le nom de Rondo lui a été attribué en 1995
Mturité : précoce (mi septembre)
Densité : moyenne / degré d’alcoolique : 1082 / 10,5°
Acidité 10
Aspect : grandes grappes ouverte aux beaux grains bleus, assez gros, feuilles non découpées . Les baies craignent les sécheresses suivies de pluies qui les font gonfler jusqu'à l’éclatement.
Vin : vin rouge profond, plein et riche, après cuvage normal.
Possibilité d’en faire un vin blanc, (un blanc de noir comme avec les pinots noirs)
Nero
Variété rouge mixte (table et vin) hongroise très riche en resveratrol). A tester